Par Anne-Sophie DEMIEZ PUTOIS – Orthopédagogue, consultante en stratégie d’apprentissage
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Ce projet va teinter votre réussite professionnelle, universitaire, ou sportive !!!
Antoine de la Garanderie fondateur de la Gestion Mentale explique les fondements dans de nombreux ouvrages.
Qu’est-ce qui m’anime ? Battre mes propres records ou battre autrui ? Dépasser les chiffres de mes concurrents, les notes de mes copains ou améliorer mes performances, les résultats de mon entreprise ?
Et si j’étais un recordman ?
Le recordman aime battre ses propres records.
Il lutte avec lui-même, il avance pas à pas et se félicite de sa progression. Il a un projet de moyen. Chaque pas est une étape vers son rêve, sa réalisation. Chaque réussite libère son énergie et sa pugnacité. Il prouve qu’il peut toujours mieux faire. Il se challenge dans l’espoir de devenir la meilleure version de lui-même. Il est donc un découvreur des possibles et il fait ainsi avancer l’humanité par ses records et ses découvertes. Cela lui ouvre un avenir sans fin où tout est possible. Ce projet de dépassement le met en joie et l’anime.
Cependant il peut être complètement paralysé lorsqu’il se confronte à d’autres. L’autre entrave sa liberté. C’est le cas de marathoniens qui battent des records mais échouent lors ce qu’ils sont en compétition.
Et si j’étais compétiteur ?
A l’inverse, le compétiteur aime battre autrui, cela lui permet de se positionner par rapport à l’autre.
Il peut ainsi se définir, s’inscrire dans un rang, une catégorie. Il a alors un statut, une identité (« top 10 des entreprises qui cartonnent » ou « premier de la classe »). Il ne donne le meilleur de lui-même que lorsqu’il est en compétition avec d’autres. Pour s’accomplir, réussir, il va s’appuyer sur les défauts, les manquements de l’autre. Ses adversaires lui ouvrent les yeux également sur ses faiblesses. Il peut alors améliorer ses propres performances. Le compétiteur est animé par l’envie d’arriver avant les autres, d’être le premier. Il est animé par un projet de fin : le Podium. Il a besoin de montrer aux autres sa réussite.
Ce projet est source d’insatisfaction et de sentiment d’impuissance quand les résultats ne sont pas à la hauteur de ses espérances.
Une pièce à deux facettes. Lorsqu’on la lance en l’air, elle se pose sur une seule face. Comme la pièce, nous avons un projet qui prédomine. Alors, pour avoir toutes les chances de réussir, il est bon de savoir piocher les ressources de l’autre facette de la pièce pour accomplir des merveilles.